Wattmètre optique de paillasse avec modes monocanal et multicanal pour la mesure de fibres en laboratoire
Un wattmètre optique est un instrument de test essentiel pour les systèmes de communication par fibre optique, le déploiement et la maintenance des réseaux optiques. Sa fonction principale est de mesurer avec précision la puissance des signaux optiques, fournissant ainsi des données essentielles à l'évaluation des performances, au diagnostic des pannes et au débogage des équipements des liaisons par fibre optique. Outil fondamental pour la surveillance de l'état de santé des systèmes de transmission optique, les paramètres d'un wattmètre optique déterminent directement la précision de ses mesures, ses scénarios d'application et sa fiabilité. Ce qui suit analyse en détail les caractéristiques des wattmètres optiques, notamment leurs paramètres de base, leurs paramètres étendus, leur adaptabilité environnementale et leurs caractéristiques fonctionnelles, afin de comprendre leur logique ionique et leur utilité dans différents scénarios.
I. Paramètres de mesure de base : indicateurs clés déterminant les performances de base des instruments
1. Plage de mesure
La plage de mesure est le paramètre le plus fondamental d'un wattmètre optique. Elle désigne l'intervalle entre les valeurs minimales et maximales de puissance optique que l'instrument peut mesurer avec précision. Elle est généralement définie par " (puissance minimale mesurable) et " (puissance maximale mesurable), avec des unités en dBm (décibels-milliwatts) ou en W (watts).
Plage numérique : Les wattmètres optiques courants couvrent une plage de mesure allant de -70 dBm à +30 dBm (correspondant à une plage de puissance d'environ 100 fW à 1 W). Certains modèles de haute précision peuvent aller de -85 dBm à +40 dBm (1,58 fW à 10 W). Les exigences de plage varient selon les scénarios :
La puissance optique à l'extrémité réceptrice des liaisons par fibre optique est généralement faible (par exemple, -30 dBm à -10 dBm), ce qui nécessite que l'instrument prenne en charge les mesures de faible puissance.
La puissance de sortie des émetteurs optiques (par exemple, les lasers) est relativement forte (par exemple, 0 dBm à +20 dBm), ce qui oblige l'instrument à supporter une puissance élevée sans dommage.
Des scénarios spéciaux (par exemple, les tests d'amplificateurs optiques) peuvent impliquer une puissance supérieure à +30 dBm, nécessitant des wattmètres optiques haute puissance dédiés.
Plage dynamique : La valeur "span" de la plage de mesure est exprimée en plage dynamique (plage dynamique = puissance maximale mesurable - puissance minimale mesurable, en dB). Par exemple, une plage de -70 dBm à +30 dBm correspond à une plage dynamique de 100 dB. Une plage dynamique plus large permet à l'instrument de s'adapter à davantage de scénarios, répondant aux besoins de mesure des signaux faibles (par exemple, côté réception après une transmission longue distance) et forts (par exemple, côté émission), réduisant ainsi la fréquence de remplacement de l'instrument.
Commutation de plage : La plupart des wattmètres optiques prennent en charge la commutation automatique ou manuelle. La plage automatique permet d'adapter automatiquement l'intervalle de mesure optimal en fonction de la puissance optique d'entrée, évitant ainsi les surcharges ou le manque de précision. La plage manuelle permet des mesures rapides dans des situations fixes, réduisant ainsi le temps de commutation.
2. Précision des mesures
La précision est un indicateur de performance essentiel des wattmètres optiques, reflétant l'écart entre la valeur mesurée et la valeur réelle, déterminant directement la fiabilité des résultats des tests.
Définition et expression : La précision est généralement exprimée comme "±X% de la lecture + Y dB" ou "±Z dB.". Par exemple, "±2% de la lecture + 0,05 dB" signifie que l'erreur de la valeur mesurée se compose de deux parties : l'erreur proportionnelle (variant avec la valeur mesurée) et l'erreur fixe (une valeur constante).
Facteurs d'influence :
Traçabilité de l'étalonnage : La précision repose sur la fiabilité de l'étalonnage. Les wattmètres optiques conventionnels doivent être étalonnés selon des normes traçables auprès d'instituts nationaux de métrologie (par exemple, l'Institut national de métrologie de Chine (NIM) ; l'Institut national des normes et de la technologie (NIST) des États-Unis), garantissant ainsi la conformité des valeurs mesurées aux normes internationales. Les certificats d'étalonnage indiquent généralement une période de validité (généralement un an), après laquelle un réétalonnage est nécessaire pour maintenir la précision.
Dépendance à la longueur d'onde : L'erreur de mesure de la même puissance optique à différentes longueurs d'onde est appelée erreur dépendante de la longueur d'onde ". Les wattmètres optiques de haute qualité, grâce à des matériaux de détection optimisés (par exemple, InGaAs) et à une conception de chemin optique, peuvent contrôler la dépendance à la longueur d'onde à ± 0,1 dB (sur toute la plage de longueurs d'onde), tandis que les produits bas de gamme peuvent atteindre ± 0,3 dB ou plus, ce qui entraîne une accumulation d'erreurs dans les tests multi-longueurs d'onde.
Dérive de température : Les variations de température ambiante peuvent affecter la sensibilité du détecteur et entraîner des écarts de mesure. Les wattmètres optiques avancés intègrent des circuits de compensation de température, contrôlant la dérive de température inférieure à ± 0,001 dB/℃ entre -10 ℃ et +50 ℃. Les instruments sans compensation peuvent présenter une dérive supérieure à ± 0,01 dB/℃, ce qui entraîne des erreurs importantes en extérieur ou en milieu industriel.
Perte dépendante de la polarisation (PDL) : l'état de polarisation des signaux optiques peut affecter l'efficacité de réception des détecteurs (en particulier dans les systèmes à fibre monomode), entraînant des écarts de mesure. Les wattmètres optiques de haute qualité adoptent des conceptions insensibles à la polarisation (par exemple, en utilisant une réception à diversité de polarisation ou des sphères d'intégration), contrôlant la PDL en dessous de 0,05 dB, évitant ainsi les interférences dues aux changements d'état de polarisation sur la précision.
3. Gamme de longueurs d'onde
La plage de longueurs d'onde d'un wattmètre optique détermine les bandes de signaux optiques qu'il peut mesurer, nécessitant une compatibilité avec les longueurs d'onde de fonctionnement des systèmes de communication par fibre optique.
Couverture des longueurs d'onde courantes : les longueurs d'onde principales dans la communication par fibre optique se concentrent sur la bande proche infrarouge, et les wattmètres optiques doivent couvrir au moins les longueurs d'onde principales suivantes :
850 nm : une longueur d'onde courante pour la transmission à courte distance dans les fibres multimodes (par exemple, à l'intérieur des centres de données).
1310 nm/1550 nm : Longueurs d'onde principales pour la transmission longue distance dans les fibres monomodes (1310 nm a une dispersion plus faible, 1550 nm a la perte la plus faible).
1625 nm : utilisé dans les tests OTDR (réflectomètre optique dans le domaine temporel) des liaisons par fibre optique, nécessitant que le wattmètre optique prenne en charge cette longueur d'onde pour la surveillance des signaux de test.
De plus, les scénarios émergents (par exemple, fronthaul/midhaul 5G, communication optique cohérente) peuvent impliquer 1270 nm, 1330 nm, 1530-1565 nm (bande C), 1565-1625 nm (bande L), etc. Les wattmètres optiques professionnels doivent couvrir une large bande de 1200 à 1700 nm.
Méthodes de réglage de la longueur d'onde :
Longueurs d'onde discrètes : l'instrument dispose de longueurs d'onde prédéfinies intégrées (par exemple, 850/1310/1550/1625 nm), que les utilisateurs peuvent sélectionner directement, adaptées aux tests conventionnels.
Longueurs d'onde continues : prend en charge la saisie de n'importe quelle longueur d'onde comprise entre 1 200 et 1 700 nm (précision ± 1 nm), adaptée à la recherche scientifique ou aux tests de longueurs d'onde spéciales (par exemple, longueurs d'onde laser personnalisées).
Étalonnage de la longueur d'onde : L'efficacité de réponse du détecteur varie en fonction de la longueur d'onde. Les wattmètres optiques doivent être étalonnés individuellement pour chaque longueur d'onde (c.-à-d. facteur d'étalonnage ""), afin de garantir la précision des mesures sur toute la bande. Par exemple, le facteur d'étalonnage à 1 550 nm peut différer de celui à 1 310 nm, et l'instrument invoque automatiquement le facteur correspondant pour corriger la valeur mesurée.
4. Résolution
La résolution fait référence au changement de puissance minimum qu'un wattmètre optique peut distinguer, affectant directement la capacité à détecter des différences de puissance subtiles.
Expression numérique : exprimée comme la variation minimale en unités de puissance (par exemple, dBm). Les spécifications courantes sont 0,01 dBm et 0,1 dBm, les modèles haute précision atteignant 0,001 dBm (1 μdBm).
Résolution de 0,1 dBm : adaptée aux tests de base (par exemple, détermination de la connectivité de la liaison, évaluation approximative de la perte).
Résolution de 0,01 dBm : répond à la plupart des critères d'acceptation technique (par exemple, les tests de perte de liaison fibre ITU-T G.652 nécessitent une précision de ± 0,1 dB).
Résolution de 0,001 dBm : utilisée dans les tests de précision (par exemple, surveillance du vieillissement des modules optiques, analyse de la stabilité de puissance dans la communication optique cohérente).
Relation avec la précision : la résolution est la plus petite variation perceptible, ", tandis que la précision est l'écart " entre la valeur mesurée et la valeur réelle. ". Les deux sont indépendants, mais liés. Par exemple, un instrument avec une résolution de 0,001 dBm mais une précision de seulement ±0,1 dB rend sa haute résolution inutile. À l'inverse, un instrument de haute précision nécessite une haute résolution correspondante pour démontrer ses avantages.
5. Temps de réponse
Le temps de réponse fait référence au temps nécessaire à un wattmètre optique pour afficher de manière stable la valeur mesurée après avoir reçu un signal optique, ce qui affecte l'efficacité des tests, en particulier dans la mesure du signal dynamique.
Plage numérique : Les temps de réponse courants varient de 10 ms à 10 s, classés comme suit :
Réponse rapide (10-100 ms) : Convient à la mesure de signaux optiques transitoires (par exemple, commutation de commutateur optique, sortie laser pulsée), capable de capturer les changements de signal instantanés.
Réponse moyenne (100 ms-1 s) : équilibre la vitesse de réponse et la capacité anti-interférence, adaptée au test de la plupart des signaux à l'état stable (par exemple, sortie laser continue).
Réponse lente (1 à 10 s) : filtre le bruit environnemental (par exemple, lumière parasite, bruit électronique) en prolongeant le temps d'intégration, adapté à la mesure de signaux faibles (par exemple, inférieurs à -70 dBm) pour améliorer la stabilité de lecture.
Ajustabilité : les wattmètres optiques professionnels prennent en charge le réglage manuel du temps de réponse (par exemple, 10 ms/100 ms/1 s/10 s 档位), permettant aux utilisateurs de sélectionner en fonction des caractéristiques du signal : 档 rapide pour les signaux dynamiques et 档 lent pour les signaux faibles, équilibrant ainsi l'efficacité et la stabilité.
II. Paramètres d'interface et de connexion : déterminer la compatibilité et tester la commodité
1. Interface optique
L'interface optique est un composant clé reliant le wattmètre optique à la liaison fibre. Sa conception affecte directement la perte d'insertion et la précision d'alignement, influençant ainsi la précision des mesures.
Types de connecteurs : doivent correspondre aux connecteurs de fibre du système testé. Les types courants sont :
FC/PC, FC/APC : couramment utilisés dans les équipements de télécommunications. Les connecteurs APC (polissage à angle de 8°) réduisent les pertes par réflexion. Les interfaces des wattmètres optiques doivent prendre en charge les méthodes de polissage correspondantes (PC/APC ne peuvent pas être combinés, sous peine d'introduire des pertes supplémentaires).
SC/PC, SC/APC : largement utilisé dans les centres de données et les réseaux d'entreprise, offrant un branchement et un débranchement pratiques.
LC/PC, LC/APC : Interfaces miniaturisées, adaptées aux liaisons fibre haute densité (par exemple, modules optiques 100G/400G).
ST : Couramment utilisé dans les premières fibres multimodes, progressivement remplacé par SC/LC.
Les wattmètres optiques professionnels adoptent généralement une conception d'adaptateur remplaçable, permettant aux utilisateurs de remplacer les interfaces FC/SC/LC/ST selon les besoins sans remplacer l'ensemble de l'appareil, réduisant ainsi les coûts d'utilisation.
Compatibilité des types de fibres : Compatible avec les fibres monomodes (SM) et multimodes (MM), dont le diamètre de cœur varie (9 µm pour les fibres monomodes, 50/62,5 µm pour les fibres multimodes). Les interfaces optiques doivent correspondre aux ouvertures correspondantes : les interfaces multimodes ont des ouvertures plus grandes (par exemple, 125 µm) pour éviter les pertes de puissance dues à une inadéquation entre le diamètre du cœur de la fibre multimode et celui de l'interface monomode.
Précision d'alignement : Les erreurs de concentricité et de perpendicularité de l'interface doivent être contrôlées à 5 µm près ; sinon, les écarts d'alignement entre la fibre et le détecteur induiront une perte d'insertion supérieure à 0,1 dB, affectant la précision de la mesure. Les wattmètres optiques haut de gamme adoptent des conceptions "ddd ...
2. Interface de données
Les interfaces de données sont utilisées pour stocker, exporter et contrôler à distance les données de mesure, améliorant ainsi l'efficacité des tests et les capacités de gestion des données.
Interfaces communes :
USB : l'interface la plus populaire, prenant en charge l'exportation de données (vers des clés USB ou des ordinateurs) et l'alimentation électrique (certains wattmètres optiques portables peuvent être chargés via USB).
Bluetooth : transmission sans fil, adaptée aux scénarios où le câblage est peu pratique (par exemple, test d'escalade sur poteau, inspection en extérieur), permettant la transmission de données en temps réel vers les téléphones mobiles/tablettes (nécessitant des applications de prise en charge).
RS232/RS485 : interfaces série de qualité industrielle, utilisées pour la connexion aux hôtes de contrôle afin de mettre en œuvre des tests automatisés (par exemple, l'intégration dans des plates-formes de test de réseau optique).
Ethernet : couramment utilisé dans les wattmètres optiques de paillasse, prenant en charge le contrôle à distance (via le protocole TCP/IP) et la transmission de données volumineuses (par exemple, les journaux de surveillance continue).
Format des données : Les données exportées doivent prendre en charge les formats courants (par exemple, CSV, TXT, Excel) pour l'analyse ultérieure (par exemple, la génération de graphiques de tendances de perte avec Excel). Certains instruments haut de gamme prennent en charge la génération directe de rapports de test (avec horodatages, longueurs d'onde, valeurs de puissance, opérateurs, etc.), conformément aux spécifications d'acceptation des opérateurs de télécommunications.
III. Paramètres d'affichage et de fonctionnement : impact sur l'expérience utilisateur et l'efficacité des tests
1. Fonction d'affichage
L'écran d'affichage est la fenêtre directe permettant aux utilisateurs d'obtenir des informations de mesure, et ses performances affectent la commodité opérationnelle, en particulier dans des environnements complexes (par exemple, une forte lumière, des scènes sombres).
Paramètres de l'écran :
Taille et résolution : Les wattmètres optiques portables utilisent généralement des écrans LCD de 2,4 à 3,5 pouces avec des résolutions supérieures à 320 × 240 pixels. Les modèles de table peuvent être équipés d'écrans haute définition de 5 pouces ou plus, permettant l'affichage simultané de plusieurs paramètres (puissance, longueur d'onde, unité, niveau de batterie, etc.).
Rétroéclairage et visibilité : Le rétroéclairage doit pouvoir être réglé sur plusieurs niveaux, garantissant une bonne visibilité en plein soleil (luminosité ≥ 500 cd/m²) et l'absence d'éblouissement la nuit. Certains modèles sont équipés d'écrans IPS grand angle, garantissant une lecture uniforme de l'image de côté, ce qui est idéal pour les tests collaboratifs multi-personnes.
Contenu de l'affichage : En plus des valeurs de puissance de base (dBm/W), il doit afficher la longueur d'onde actuelle, l'unité de mesure, le temps de réponse, le niveau de la batterie, l'état de stockage des données, la période de validité de l'étalonnage, etc., réduisant ainsi les erreurs opérationnelles.
Commutation d'unité : permet de commuter d'un simple clic entre dBm (décibels par rapport à 1 mW) et W (watts). Le dBm est une unité courante dans les tests de fibre (par exemple, -20 dBm = 10 μW), facilitant ainsi le calcul de la perte de liaison (perte = puissance d'entrée - puissance de sortie, en dB). Le W est adapté aux scénarios nécessitant des valeurs de puissance absolues (par exemple, l'étiquetage de la puissance de sortie laser).
2. Stockage et gestion des données
Les fonctions de stockage de données peuvent éviter les erreurs d’enregistrement manuel, facilitant ainsi la traçabilité et l’analyse des données de test.
Capacité de stockage : les wattmètres optiques portables peuvent généralement stocker 1 000 à 5 000 ensembles de données, tandis que les modèles de paillasse peuvent s'étendre à plus de 100 000 ensembles (prenant en charge l'extension de carte SD ou de disque dur).
Contenu de stockage : Chaque ensemble de données doit inclure la valeur de puissance ", la longueur d'onde, le temps de mesure, l'unité, les remarques, etc. Certains instruments prennent en charge l'ajout automatique de numéros de points de test " (par exemple, "Section de câble A-1") pour une classification ultérieure facile.
Exportation de données : Prise en charge de l'exportation USB (format CSV), de la transmission sans fil Bluetooth (vers téléphones portables/tablettes) ou du téléchargement Ethernet (vers serveurs). Certains modèles haut de gamme peuvent se connecter directement à des imprimantes pour imprimer des rapports de test (y compris les informations d'étalonnage), répondant ainsi aux exigences d'acceptation technique.
IV. Paramètres environnementaux et de fiabilité : déterminer la stabilité dans différents scénarios
1. Adaptabilité à l'environnement de travail
Les wattmètres optiques doivent fonctionner de manière stable dans des environnements divers (laboratoires, extérieur, sites industriels, etc.), et les paramètres environnementaux affectent directement leur fiabilité.
Température et humidité de fonctionnement :
Qualité laboratoire : 0℃-40℃, humidité relative 10%-85% (sans condensation).
Qualité industrielle/extérieure : -10℃-50℃, humidité relative 5%-95% (sans condensation), convient à la pose de câbles, à la maintenance sur le terrain et à d'autres scénarios.
Environnements extrêmes : certains modèles spéciaux peuvent supporter -20℃-60℃ (par exemple, champs pétrolifères, zones désertiques), nécessitant des composants à large plage de températures et des conceptions scellées.
Indice de protection : Exprimé par les codes IP (Ingress Protection), reflétant la résistance à la poussière et à l'eau :
IP54 : étanche à la poussière (aucune intrusion de poussière) + résistant aux éclaboussures (aucun dommage causé par les projections d'eau dans aucune direction), adapté aux environnements extérieurs de pluie légère ou de chantier de construction.
IP67 : Entièrement étanche à la poussière + immersion dans l'eau à court terme (1 mètre de profondeur d'eau pendant 30 minutes), adapté aux conditions météorologiques difficiles ou aux environnements humides (par exemple, couloirs de canalisations souterraines, scénarios de fuite d'eau dans les salles d'équipement).
Résistance aux chocs et aux impacts : Les wattmètres optiques portables doivent réussir un test de chute d'un mètre (sans dommage fonctionnel en cas de chute sur un sol en béton), et résister aux collisions accidentelles lors du transport sur site. Les composants internes sont renforcés (par exemple, fixation antichoc des connecteurs, encapsulation des circuits imprimés) pour éviter les mauvais contacts causés par les vibrations.
2. Alimentation et autonomie de la batterie
Les solutions d’alimentation déterminent la flexibilité des wattmètres optiques, particulièrement cruciale pour les tests sur le terrain.
Méthodes d'alimentation électrique :
Alimentation par batterie : Les wattmètres optiques portables utilisent généralement des piles au lithium (3,7 V/2 000-5 000 mAh), offrant une autonomie de 10 à 20 heures (avec rétroéclairage activé). Certains sont compatibles avec des piles AA (2/4 cellules) pour un remplacement d'urgence.
Alimenté par courant alternatif : les wattmètres optiques de paillasse utilisent une entrée à large tension CA 100-240 V (50/60 Hz), adaptée aux scénarios de laboratoire fixes.
Alimentation hybride : prend en charge les modes batterie et CA, équilibrant la portabilité et les besoins de test à long terme.
Optimisation de l'autonomie : Gestion intelligente de l'alimentation, avec arrêt automatique après 1 à 5 minutes d'inactivité (configurable), réglage automatique du rétroéclairage (augmentation de la luminosité en cas de forte luminosité, atténuation en cas de faible luminosité) pour prolonger l'autonomie. Des avertissements de batterie faible (par exemple, 20 % de charge restante) empêchent les interruptions de test.
V. Paramètres de fonction spéciaux : conception améliorée pour les scénarios segmentés
1. Prise en charge des tests de réseau PON
Les réseaux optiques passifs (PON) constituent la technologie dominante pour la fibre optique jusqu'au domicile (FTTH). Ils adoptent une transmission bidirectionnelle monofibre (signaux CATV à 1 310 nm en amont, à 1 490 nm en aval et à 1 550 nm en option). Les wattmètres optiques nécessitent des fonctions ciblées :
Mesure simultanée multi-longueurs d'onde : peut détecter simultanément la puissance à 1310 nm (en amont), 1490 nm (en aval) et 1550 nm (CATV) sans commutation manuelle de longueur d'onde, déterminant rapidement si les signaux en amont/en aval dans les liaisons PON sont normaux.
Simulation ONT : Certains wattmètres optiques peuvent simuler le mode de réception en rafale des terminaux de réseau optique (ONT), mesurant avec précision la puissance des signaux PON en amont (mode rafale, lumière non continue), évitant les erreurs de mesure causées par des signaux discontinus.
2. Fonctions d'étalonnage et de maintenance
L'étalonnage est essentiel pour maintenir la précision des wattmètres optiques, et les instruments doivent fournir un support d'étalonnage et de maintenance pratique :
Étalonnage utilisateur : prend en charge l'étalonnage "zero" (étalonnage sans entrée de lumière pour éliminer les effets de courant d'obscurité) et l'étalonnage de puissance de référence " (étalonnage avec une source lumineuse de puissance connue pour corriger les écarts après une utilisation à long terme), utilisable par les utilisateurs (nécessitant la prise en charge de sources lumineuses standard).
Demande d'enregistrement d'étalonnage : journaux d'étalonnage intégrés, permettant aux utilisateurs d'afficher l'heure du dernier étalonnage, l'institution d'étalonnage, la plage d'erreur, etc., rappelant aux utilisateurs de réétalonner en temps opportun.
Fonction d'autodiagnostic : Détecte automatiquement la propreté de l'interface optique (par exemple, les anomalies de perte d'insertion dues à la poussière), l'état de la batterie et les performances du détecteur. Affiche les codes d'erreur en cas de défaut (par exemple, "Err 03" indiquant une surcharge du détecteur), facilitant ainsi un dépannage rapide.
3. Fonctions d'automatisation et d'extension
Les wattmètres optiques haut de gamme peuvent être intégrés dans des systèmes de test automatisés pour améliorer l'efficacité des tests par lots :
Télécommande : prend en charge SCPI (commandes standard pour instruments programmables), la connexion aux ordinateurs via USB/Ethernet et l'utilisation de logiciels tels que LabVIEW et Python pour écrire des scripts de contrôle pour la commutation automatique de longueur d'onde, l'enregistrement de données et la génération de rapports.
Liaison avec des sources lumineuses : Les wattmètres optiques de certaines marques peuvent être couplés automatiquement avec des sources lumineuses de la même marque (via Bluetooth ou connexion filaire). Lorsque la source lumineuse change de longueur d'onde, le wattmètre optique commute automatiquement de manière synchrone, réduisant ainsi les opérations manuelles et permettant des tests automatisés de perte de liaison (perte = puissance de sortie de la source lumineuse - puissance reçue par le wattmètre optique).
Analyse statistique : Fonctions de calcul intégrées pour la moyenne, le maximum, le minimum et l'écart type, permettant l'analyse de plusieurs données de mesure (par exemple, évaluation de la stabilité du signal optique : un écart type plus petit indique des signaux plus stables).
VI. Logique de sélection des paramètres : indicateurs clés dans différents scénarios
La sélection des paramètres du wattmètre optique doit s'aligner sur des scénarios d'application spécifiques pour éviter un surplus de paramètres ou des performances insuffisantes :
Opérateurs de télécommunications/Réseaux de diffusion : concentrez-vous sur la plage dynamique (≥ 80 dB), la précision (à ± 0,1 dB), la prise en charge multi-longueurs d'onde PON, la protection IP67 et la longue durée de vie de la batterie (≥ 12 heures) pour répondre aux besoins de maintenance des câbles sur le terrain et de test du réseau PON.
Centres de données/réseaux d'entreprise : mettre l'accent sur la compatibilité des interfaces (prise en charge des interfaces LC/MPO), la réponse rapide (≤ 100 ms), le stockage et l'exportation des données (≥ 1 000 ensembles) et la liaison avec des systèmes automatisés (prise en charge SCPI) pour s'adapter aux tests par lots de liaisons haute densité.
Laboratoires de recherche scientifique : nécessitent une large gamme de longueurs d'onde (1200-1700 nm), une haute résolution (0,001 dBm), une faible perte dépendante de la polarisation (≤ 0,05 dB) et une conception de paillasse (alimentation secteur + écran haute définition) pour répondre aux besoins de test de dispositifs optiques de précision.
Scénarios d'entrée de gamme/d'enseignement : privilégiez le coût et la facilité d'utilisation, avec des paramètres de base répondant aux exigences (plage de -50 dBm à +20 dBm, précision ±0,2 dB, prise en charge des interfaces SC/FC) sans fonctions complexes.
Conclusion
Le système de paramètres des wattmètres optiques couvre de multiples dimensions, telles que les performances de mesure (plage, précision, longueur d'onde, résolution), la compatibilité des interfaces (interfaces optiques, interfaces de données), la fiabilité environnementale (température et humidité, indice de protection) et l'extension fonctionnelle (prise en charge PON, automatisation). Chaque paramètre est interdépendant, mais possède sa propre priorité. La compréhension de ces paramètres permet non seulement une sélection précise, mais aussi d'éviter les sources d'erreur lors des tests (par exemple, dégradation de la précision due à des interfaces impropres, écarts de mesure dus à des instruments non étalonnés), garantissant ainsi la fiabilité des données de test. À mesure que la communication par fibre optique progresse vers le haut débit (400G/800G), les larges bandes (bandes C+L) et l'intelligence (tests automatisés), les paramètres des wattmètres optiques continueront de s'optimiser, avec des plages dynamiques plus étendues, une précision accrue et une meilleure liaison avec les systèmes, devenant ainsi un élément indispensable de la gestion du cycle de vie complet des réseaux optiques.